Jubilé 2025

Pour l'année sainte de 2025, la devise choisie par le Pape est

« Pèlerins de l’espérance »

 

Le Jubilé commencera le 24 décembre à Rome à la basilique St Pierre par l’ouverture de la porte sainte par le pape, puis se poursuivra dans la semaine suivante dans les différentes basiliques romaines.


Au niveau du diocèse de Lyon, pour commencer ensemble ce Jubilé, Mgr de Germay nous invite tous, le 5 janvier 2025, à un pèlerinage dans le Vieux-Lyon, le quartier qui garde la mémoire des débuts de l’Eglise à Lyon.


Au niveau paroissial, nous lancerons la démarche jubilaire au cours de la messe du dimanche 12 janvier 2025, où seront proposés plusieurs démarches.

 

Qu’est-ce qu’un Jubilé ?
Un jubilé est une période privilégiée décidée par l’Église sur le modèle de ce qui s’est vécu dès l’Ancien Testament. Elle est une invitation à mieux vivre l’essentiel et à nous tourner davantage vers Dieu.
Elle consonne avec un temps de joie, de repos et de liberté avec le Seigneur. Elle ouvre à l’expérience d’un rythme de vie mieux accordé à celui du Seigneur.
La tradition des années saintes remonte au jubilé de l’an 1300 promulgué par le Pape Boniface VIII pour célébrer l’anniversaire de l’Incarnation. Depuis lors, tous les 25 ans, s’ouvre une année sainte à Rome. On lit dans le Lévitique que toutes les ‘sept semaines d’années’ s’ouvre un jubilé, pendant laquelle les terres mises en gage sont rendues à leur propriétaire, les dettes sont remises, les esclaves libérés. Il s’agissait d’exprimer en acte et en parole l’œuvre de grâce que le Seigneur accompli pour apporter le salut à son peuple : remettre la dette de son péché, apporter la libération de ses esclavage, lui redonner la joie de louer son Seigneur.
Jésus se réfère au jubilé en Israël lorsque, dans la synagogue de Nazareth, il déclare, avec le livre d’Isaïe :
« L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés,
annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. » (Lc 4,  18-19)
(Site de la Conférence des évêques de  France :  https://eglise.catholique.fr/actualites/dossiers/jubile-de-la-misericorde/410938-quest-ce-quun-jubile-ou-une-annee-sainte/)

Le Jubilé 2025 de l’Espérance
« Spes non confundit », « l’espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5). Sous le signe de l’espérance, l’apôtre Paul stimule le courage de la communauté chrétienne de Rome. L’espérance sera également le message central du prochain Jubilé … Tout le monde espère. L’espérance est contenue dans le cœur de chaque personne comme un désir et une attente du bien, bien qu’en ne sachant pas de quoi demain sera fait. L’imprévisibilité de l’avenir suscite des sentiments parfois contradictoires : de la confiance à la peur, de la sérénité au découragement, de la certitude au doute. Nous rencontrons souvent des personnes découragées qui regardent l’avenir avec scepticisme et pessimisme, comme si rien ne pouvait leur apporter le bonheur. Puisse le Jubilé être pour chacun l’occasion de ranimer l’espérance. Laissons-nous guider par l’apôtre Paul :
« L’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 1-2.5).
L’espérance chrétienne, en effet, ne trompe ni ne déçoit parce qu’elle est fondée sur la certitude que rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu :
« Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? [...] Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » ( Rm 8, 35.37-39).

Le Pèlerinage
Le jubilé demande de se mettre en marche et de franchir certaines frontières. Lorsque nous bougeons, en effet, nous ne changeons pas seulement un lieu, mais nous nous transformons nous-mêmes. C’est pourquoi il est important de se préparer, de planifier le trajet et de connaître la destination. En ce sens, le pèlerinage qui caractérise cette année commence avant le voyage lui-même: son point de départ est la décision de le faire. L’étymologie du mot « pèlerinage » est très éloquente Le mot, en effet, vient du latin per ager qui signifie «à travers les champs», ou per eger, qui signifie «passage de frontière»: les deux racines rappellent l'aspect distinctif d’entreprendre un voyage.
Abraham, dans la Bible, est décrit ainsi, comme une personne en chemin: « Quitte ton pays, ta parenté et de la maison de ton père» (Gn 12,1), avec ces mots commence son aventure, qui se termine dans la Terre Promise, où il est décrit comme «araméen errant» (Dt 26,5). Dana la même lignée, le ministère de Jésus s'identifie à un voyage à partir de la Galilée vers la Ville Sainte : «Alors qu'ils accomplissaient les jours où il serait élevé en haut, il prit la ferme décision de se mettre en chemin vers Jérusalem» (Lc 9, 51). Il appelle lui-même les disciples à parcourir cette voie et encore aujourd'hui les chrétiens sont ceux qui le suivent et se mettent à sa suite.
Le pèlerinage est une expérience de conversion, de changement de son existence pour l’orienter vers la sainteté de Dieu. Avec elle, on fait aussi sienne l'expérience de cette partie de l’humanité qui, pour diverses raisons, est obligée de se mettre en route pour chercher un monde meilleur pour elle-même et pour sa famille.

La Porte Sainte
Du point de vue symbolique, la Porte Sainte prend une signification particulière: c’est le signe le plus caractéristique, car le but est de pouvoir la franchir. Son ouverture par le Pape constitue le début officiel de l’Année Sainte. À l’origine, il n’y avait qu’une seule porte, à la basilique Saint-Jean-de-Latran, qui est la cathédrale de l’évêque de Rome. Pour permettre aux nombreux pèlerins d'accomplir le geste, les autres Basiliques romaines ont également offert cette possibilité.
En passant ce seuil, le pèlerin se souvient du texte du chapitre 10 de l’Évangile selon Jean: « Je suis la porte : celui qui entre à travers moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira et trouvera le pâturage ». Le geste exprime la décision de suivre et de se laisser guider par Jésus, qui est le Bon Pasteur. D'ailleurs, la porte est aussi un passage qui introduit à l’intérieur d’une église. Pour la communauté chrétienne, ce n'est pas seulement l’espace du sacré, auquel s’approcher avec respect, avec des comportements et avec des vêtements appropriés, mais c’est un signe de la communion qui lie chaque croyant au Christ: c’est le lieu de la rencontre et du dialogue, de la réconciliation et de la paix qui attend la visite de chaque pèlerin, l’espace de l’Église comme communauté des fidèles.  

 (Site officiel du jubilé 2025, https://www.iubilaeum2025.va/fr/giubileo-2025/segni-del-giubileo/il-pellegrinaggio.html

La Réconciliation
Le Sacrement de Pénitence nous assure que Dieu pardonne nos péchés. Les paroles du psaume reviennent avec leur force de consolation :
« Il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; Il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse… Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour … Il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; aussi loin qu’est l’orient de l’occident, Il met loin de nous nos péchés » (Ps 103, 3-4.8.10-12).
La Réconciliation sacramentelle n’est pas seulement une belle opportunité spirituelle, mais elle représente une étape décisive, essentielle et indispensable sur le chemin de foi de chaque personne. C’est là que nous permettons au Seigneur de détruire nos péchés, de guérir nos cœurs, de nous élever et de nous étreindre, de nous faire connaître son visage tendre et compatissant. En effet, il n’y a pas de meilleure façon de connaître Dieu que de se laisser réconcilier par Lui (cf. 2 Co 5, 20), en savourant son pardon. Ne renonçons donc pas à la Confession, mais redécouvrons la beauté du sacrement de la guérison et de la joie, la beauté du pardon des péchés !                          (Bulle, n°23)

L’indulgence
« Nous sommes conscients d’être appelés à la perfection (cf. Mt 5, 48), mais nous ressentons fortement le poids du péché. Quand nous percevons la puissance de la grâce qui nous transforme, nous faisons l’expérience de la force du péché qui nous conditionne. Malgré le pardon, notre vie est marquée par les contradictions qui sont la conséquence de nos péchés. Dans le sacrement de la Réconciliation, Dieu pardonne les péchés, et ils sont réellement effacés, cependant que demeure l’empreinte négative des péchés dans nos comportements et nos pensées. La miséricorde de Dieu est cependant plus forte que ceci. Elle devient indulgence du Père qui rejoint le pécheur pardonné à travers l’Epouse du Christ, et le libère de tout ce qui reste des conséquences du péché, lui donnant d’agir avec charité, de grandir dans l’amour plutôt que de retomber dans le péché. »     
 (Bulle d’indiction du jubilé de la miséricorde, 11 avril 2015, https://www.vatican.va/content/francesco/fr/bulls/documents/papa-francesco_bolla_20150411_misericordiae-vultus.html  )

Les Signes d’Espérance
L’année jubilaire nous appelle à scruter le signes des temps, et à les transformer en « Signes d’espérance ». Le premier, ‘’pour ce monde plongé une fois encore dans la tragédie de la guerre, doit se traduire par la Paix …et la négociation visant à une paix durable ‘’  ‘’Regarder l’avenir avec espérance, c’est aussi avoir une vision de la vie pleine d’enthousiasme à transmettre’’, face à la dénatalité engendrée par la désespérance. (Bulle 8-9)
‘’Au cours de l’Année Jubilaire, nous serons appelés à être des signes tangibles d’espérance pour de nombreux frères et sœurs qui vivent dans des conditions de détresse’’.: les détenus, les malades, les migrants, les jeunes, les personnes âgées, les « milliards de pauvres »… Face à la succession de nouvelles vagues d’appauvrissement, il existe un risque de s’habituer et de se résigner. Mais nous ne pouvons pas détourner le regard des situations si dramatiques que l’on rencontre désormais partout, … et qui peuvent parfois être nos voisins (Bulle 9-15)

Propositions de la Paroisse Saint Cyprien-de-Buisante
-    Pèlerinage à Paray-le Monial, dimanche 4 mai 2025.
-    Confessions : les mercredis, jeudis et vendredis à la cure.
-    Adoration : les vendredis 15-18h, Maison St François

                          les 1er vendredis de chaque mois de 19h à 20h à l'église de Anse
-    Assemblée de prière : le mardi 20h30 aux Pothières (hors vacances scolaires)
-    Passer la porte Sainte… à Anse, ou à la Cathédrale Saint Jean à Lyon, ou à la basilique du sanctuaire d’Ars
Voir plus de renseignements dans le « Saint Cyprien communique » Newsletter hebdomadaire de la paroisse.